dimanche 29 avril 2007

Notre patrimoine religieux: agir avant qu'il ne soit trop tard

[Patrimoine religieux: Séminaire régional de Lanaudière sur la mise en valeure des églises]


NOS ÉGLISES occupent une place prédominante dans le paysage de nos campagnes et de nos villes; elles habitent notre imaginaire et sont définitoires de notre identité. Ces monuments constituent bien souvent la principale fierté de nos régions : ce sont nos châteaux. Mais, l’avenir de ce patrimoine suscite de nombreuses réflexions au Québec depuis quelques années. La région de Lanaudière n’échappe pas à cette réalité. En effet, un grand nombre de fabriques traversent présentement une période très difficile en regard de la gestion financière du patrimoine bâti dont elles ont la responsabilité. Il devient donc urgent de trouver des solutions pour éviter que nos églises souffrent davantage de cette situation qui n’ira pas en s’améliorant avec le temps. Pour amorcer la réflexion sur l’avenir des églises dans Lanaudière, la Fabrique de Saint-Jacques et la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain de l’ESGUQAM, se sont associées pour organiser ce séminaire, rencontre d’exploration et de motivation qui s’adresse principalement aux élus municipaux et ceux des fabriques, aux gestionnaires du cadre bâti et aux activistes du patrimoine de Lanaudière. Il a pour objectif d’identifier des solutions concrètes pour sauvegarder notre patrimoine religieux par la voie d’une concertation régionale. Cette journée de réflexion permettra de découvrir comment, dans plusieurs régions du Québec, des paroisses, des municipalités, des MRC et des acteurs du patrimoine ont entrepris de conserver et de mettre en valeur leurs églises sans plus attendre. Ces expériences — qui font l’objet des conférences — permettront d’alimenter les discussions en atelier dont l’objectif est de lancer une réflexion et des chantiers régionaux sur quatre thèmes :


1. Les régimes de propriété: caractéristiques et potentialité
2. Les outils réglementaires qui facilitent la conservation des églises
3. Construire la notoriété : patrimonialisation et mise en tourisme
4. La gestion et les structures financières


LE VENDREDI 1er JUIN 2007
À SAINT-JACQUES DE MONTCALM

Horeb Saint-Jacques
122, rue Saint-Jacques • Saint-Jacques de Montcalm
Tél.: 450 839-7717


HORRAIRE DE LA JOURNÉE
7h30
Inscriptions et déjeuner

8h10
Mot de bienvenue des organisateurs :

Jean-Bernard Riopel, président de la fabrique,
Mgr Gilles Lussier, évêque de Joliette,
Luc Noppen, UQAM



8h30
Conférence 1
Le circuit des églises de Portneuf : Un exemple de concertation
Ludger Lavoie, président, Comité multisectoriel du patrimoine religieux, MRC de Portneuf

9h00
Conférence 2
Patrimoine anglican, patrimoine vivant. Reportage préparé pour l’émission Second regard
Jean-Robert Faucher, journaliste-réalisateur à Radio-Canada, Québec

9h30
Conférence 3
L’appui municipal à la notoriété et la mise en valeur des églises : l’exemple de la Ville de Québec
Robert Caron et Henriette Thériault,Ville de Québec

10h00
Pause-santé

10h30
Conférence 4
Protection du patrimoine religieux : Une action concertée
Daniel Poitras, directeur, Génie, urbanisme et aménagement du territoire, Ville de Saguenay

11h00
Conférence 5
Recyclage partiel de l’église en espace multifonctionnel municipal
Dominic Asselin, ex-maire de Saint-Adèle

11h30
Conférence 6
Études sur la conversion des églises
Josée Asselin, de Convercité, l’agence de valorisation urbaine

12h00
Dîner/Conférence 7
Réfectoire L’expérience de l’église Saint-Pierre convertie en bibliothèque
Paul Léveillé, prêtre répondant, unités Nouvelle-Acadie et Achigan

René Laurin, maire de Joliette

13h25
Ateliers Bloc A
Salle 101 Les régimes de propriété : caractéristiques et potentialité
Salle 102 Les outils réglementaires qui facilitent la conservation des églises
Salle 02 Construire la notoriété : patrimonialisation et mise en tourisme
Salle 03 La gestion et les structures financières

14h30 Pause-santé

15h00 Ateliers Bloc B
Salle 101 Les régimes de propriété : caractéristiques et potentialité
Salle 102 Les outils réglementaires qui facilitent la conservation des églises
Salle 02 Construire la notoriété : patrimonialisation et mise en tourisme
Salle 03 La gestion et les structures financières

16 h 15
Plénière, Bilan de la journée

17h00
Cocktail
Pierre Beaulieu, maire de Saint-Jacques de Montcalm
Rencontre et échanges entre les participants
Possibilité de visiter l’église

19h00
Fin de la journée



COÛT D'INSCRIPTION
35$ par participant incluant les conférences, les ateliers, le déjeuner, le dîner et le cocktail.

MODE DE PAIEMENT
Chèque de 35$ à l’ordre de : Fabrique de Saint-Jacques
Veuillez faire parvenir votre formulaire d’inscription (disponible sur dépliant)
et votre paiement avant le 23 mai 2007 à l’adresse suivante :

CLD MONTCALM
Att. Benoit Lamarre
1540, rue Albert. bureau 200
Sainte-Julienne (Québec) J0K 2T0



UNE RENCONTRE ORGANISÉE PAR:
LA CHAIRE DE RECHERCHE DU CANADA EN PATRIMOINE URBAIN – ESG-UQAM
La Chaire de recherche en patrimoine urbain a été créée en juin 2001 à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal ; elle fait partie de l’Institut du patrimoine. Les travaux de la Chaire visent à explorer le patrimoine construit dans les villes du XXIe siècle, où l’accroissement des échanges et la mobilité des populations imposent de nouveaux enjeux à l’identification, la conservation et la mise en valeur de l’héritage. L’équipe de la Chaire, travaille en étroite concertation avec plusieurs organismes et municipalités pour leur proposer de recycler leur héritage dans des projets de développement qui engagent les forces vives de notre société.

LA FABRIQUE DE SAINT-JACQUES – COMITÉ DU PATRIMOINE RELIGIEUX
Le Comité du patrimoine religieux a été mis sur pied par la Fabrique de Saint-Jacques. Ce comité a le mandat de trouver des solutions à long terme afin d’assurer la préservation des biens mobiliers et immobiliers dont la Fabrique est dépositaire. Le comité est composé de citoyens, d’élus municipaux et de représentants de la Fabrique.

CLD MONTCALM
Depuis 2005, le CLD Montcalm a le mandat de travailler à la promotion et à la mise en valeur des arts, de la culture et du patrimoine de la MRC Montcalm dans une perspective de développement du tourisme culturel. Membre du réseau Villes et Villages d’art et de patrimoine, le CLD offre les services d’un conseiller en développement culturel et touristique pour soutenir la réalisation de projets sur son territoire.




Source: Dépliant
Photo: Vue d'ensemble de l'intérieur de l'église de Saint-Jacques, vers le coeur depuis le revers de façade.
Fondation du patrimoine religieux du Québec

L’ancien magasin général de St-Paul L’Ermite

[Culture matérielle / ethnologie]

Aujourd’hui incorporée à Repentigny, après avoir porté le nom de Legardeur pendant quelques années, Saint-Paul L’Ermite compta quelques beaux bâtiments privés dont plusieurs font encore la fierté de ce secteur. On y tient d’ailleurs une fête biennale dont la première célébration s’est tenue en 2006.

Au nos. 414-416 de la rue Notre-Dame, une entreprise de traiteur en restauration a succédé aux marchands Edmond Robillard et Sylvio Pinsonneault au début du 20ème siècle. Construite dans le 3ème quart du 19ème siècle, cet édifice d’inspiration victorienne montre en front une belle tourelle qui domine le balcon à l’étage. Le magasin se trouvait à proximité de la traverse menant à Repentigny, village avec lequel St-Paul L’Ermite réalisait des échanges économiques réguliers.

Les marchands généraux se trouvaient au centre de la vie économique et sociale des villages. Ils échangeaient souvent leurs épiceries, merceries et quincailleries contre les produits agricoles de leurs clients cultivateurs. Dans ces magasins, au début du 20ème siècle, on faisait la lecture des journeaux et on racontait les potins du coin, sans oublier les discussions sur la politique, près du « vieux poêle ».


Claude Ferland
Réseau des chercheurs en histoire de Lanaudière


Photo: Le magasin général de Sylvio Pinsonneault, ca 1935

mercredi 18 avril 2007

Quand une Société d’histoire s’intéresse à la toponymie locale

Au mois de mai prochain, la Société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan profitera de son assemblée générale annuelle pour ouvrir un chantier de réflexion sur la toponymie de sa municipalité. L’idée est loin d’être désincarnée, à l’heure où les municipalités lanaudoises sont dans la mire des promoteurs immobiliers : l’arrivée prochaine du train de banlieue, la construction imminente du pont de l’autoroute 25 et la hausse du marché immobilier montréalais sont au nombre des facteurs qui laissent deviner une croissance des parcs résidentiels dans les municipalités rurales. Et qui dit développement résidentiel dit nouveaux noms de rues : reste à savoir quelle couleur la communauté veut donner à ces nouvelles figures toponymiques. L’expansion du réseau de rues d’une localité, n’est-ce pas là une occasion en or pour honorer la mémoire des pionniers du lieu, ou encore d’événements marquants?! La toponymie et la commémoration qui marchent ensemble, voilà une association souhaitable. Mais une fois que cette direction est prise, reste à savoir le qui, le comment, et le pourquoi. On veut bien donner un nom significatif et porteur de sens à telle ou telle rue, mais par où commencer?! C’est précisément à ce niveau qu’une société d’histoire peut s’avérer être un atout majeur pour une municipalité : elle apparaît comme un organisme consultatif de premier plan dans de telles démarches. Dans Lanaudière, on trouve quelques initiatives récentes en matière de toponymie. Claire St-Aubin, de la Société d’histoire de Joliette/de Lanaudière, a publié en 2004 l’histoire des noms de rue de Joliette. À Lachenaie, le nouveau développement résidentiel nommé « Domaine des pionniers », situé à la rencontre des autoroutes 40 et 640, a retenu le nom des premiers résidants de la localité pour baptiser ses nouvelles rues.


À Saint-Roch-de-l’Achigan, l’histoire des noms de plusieurs rues a déjà été amorcée par Roger Lemay dans ses publications sur la localité. La démarche actuelle de la Société d’histoire se présente d’abord comme une mise à jour du travail précédemment effectué sur les noms de rues : elle cherche d’abord à amasser de l’information sur les rues moins documentées, en même temps qu’elle souhaite compléter le travail amorcé pour les autres rues. Au bout du compte, la Société d’histoire pourra mieux renseigner la population sur les noms affichés et les mettre plus facilement en valeur, en utilisant par exemple des stratégies de communication appropriées mise en œuvre avec la municipalité.

À terme, ce travail de la Société d’histoire lui permettra d’obtenir une vue d’ensemble de sa toponymie : le portrait dégagé donnera un aperçu de la place réservée à la mémoire des pionniers et au patrimoine historique dans la toponymie locale. Il offrira surtout la chance d’identifier les thèmes, les personnages ou les familles qui n’ont que peu ou pas de place dans le paysage toponymique, alors qu’en contrepartie ils sont incontournables dans l’histoire locale. Aucun nouveau développement domiciliaire n’est à prévoir prochainement à Saint-Roch-de-l’Achigan, mais la Société d’histoire aura tout de même fait ses « devoirs toponymiques », de façon à être en mesure de fournir des renseignements à la municipalité lors de futurs projets.

Mais avant d’en arriver à cette étape, la Société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan vous invite donc à assister aux échanges sur l’historique des rues de sa municipalité. Une telle démarche ne peut être que bénéfique pour la mémoire et l’identité locales. Trop souvent on entend que l’identité des localités se perd avec le développement : la toponymie offre pourtant une belle occasion de conjuguer le futur au passé. Venez donc en grand nombre à l’assemblée générale annuelle de la Société d’histoire de Saint-Roch, vendredi le 11 mai à 19 heures, au Centre administratif municipal situé au 30, rue du Dr-Wilfrid-Locat Nord.



Jean-René Thuot
Correspondant pour la Société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan

mardi 17 avril 2007

Les Legardeur, pas exactement le genre « garderie »

[Grands lanaudois: Famille Legardeur]


La famille Legardeur est une des plus illustres de l’histoire canadienne. Par ailleurs, il appert que leurs qualités d’initiative et de courage avaient des envers.

L’ancêtre et premier immigrant, Pierre Legardeur de Repentigny fut directeur des embarquements pour la Nouvelle-France vers 1645. Il faisait la navette entre la colonie et la métropole. Avant son départ en 1647, on l’obligea à présenter sa comptabilité. On s’aperçut qu’il manquait de méthodes comptables et ne lésinait pas sur les dépenses.

Son fils Jean-Baptise fut garde de la marine et conseiller au Conseil souverain. C’est lui qui commanda les miliciens canadiens lors de la première campagne du régiment Carignan-Sallières en pays iroquois. Mêlé tôt à la traite des fourrures, il fut accusé en 1660 par Jean Peronne* Dumesnil d’avoir tué son fils Michel d’un coup de pied en pleine figure à la suite d’une dispute relative au troc des fourrures et de l’alcool. Toutefois, il n’y eut aucune suite à cette accusation qui, fondée ou pas, ne semble avoir en rien influencé sa carrière.

Pierre Legardeur de Repentigny , fils du précédent, commença sa carrière militaire comme « petit officier » ; après avoir servi quelques années en cette qualité, il devint enseigne dans les troupes de la marine en 1685, et en avril 1687, il obtint une commission de capitaine de milice, commission octroyée par Brisay de Denonville. C’est sans doute à ce titre qu’il participa à l’expédition contre les Iroquois à l’été de 1687. S’il n’a pas tué de civil dans une bagarre, on dit qu’il était indolent ; c’est son épouse Agathe de St-Père qui manifesta tant d’initiative qu’elle fut une des rares femmes d’affaires en Nouvelle-France.

Le plus célèbre Legardeur en matière de caractère bouillant fut François-Xavier, officier dans les troupes de la Marine, né à Montréal le 24 mai 1719 de Jean-Baptiste-René Legardeur de Repentigny et de Marie-Catherine Juchereau de Saint-Denis. Ce Legardeur est surtout connu comme le meurtrier du négociant de Québec, Nicolas Jacquin, dit Philibert, en 1748. Condamné par la Prévôté de Québec à être décapité et à une amende de 8 000 livres, il se réfugie au fort Saint-Frédéric. En faisant valoir ses services et son talent militaire, il demande des lettres de rémission au roi ; le commandant général Roland-Michel Barrin de La Galissonière et l’intendant Bigot lui accordent leur appui. Il obtient ses lettres de grâce en 1749. De retour à Québec, il se heurte à l’opinion publique qui ne pardonne pas aussi vite que le roi. Le gouverneur La Jonquière préfère le transfert à l’île Royale.

Ce meurtre est à l’origine de la célèbre légende du Chien d’Or qui donna lieu à plusieurs interprétations. Un frère de la victime Philibert aurait réussi à venger le négociant en tuant Legardeur en Inde. Legardeur et Philibert sont parmi les personnages principaux du roman de William Kirby*, The Golden Dog.


Claude Ferland
Réseau des chercheurs en histoire de Lanaudière
(RCHL)


Photo: Pierre Legardeur, propriétaire de la seigneurie de Repentigny.
Source:
Site Internet de la ville de Mascouche

dimanche 15 avril 2007

Le patrimoine bâti de Ste-Élisabeth

[Patrimoine bâti]

Certaines des localités que l’on désigne comme « paroisses-mères » se retrouvent parfois isolées sur la carte patrimoniale québécoise, soit qu’elles ne sont pas sur le « chemin du roi », soit encore que peu d’historiens ont fait le relevé de leur bâti ancien.

Ainsi Sainte-Élisabeth, paroisse de la plaine berthelaise qui eut ses heures de gloire au milieu du XIXème siècle. Récemment, l’historien Pierre Desjardins, résident de cet endroit depuis cinq ans, a comblé cette lacune en publiant une brochure bien documentée intitulée : LE PATRIMOINE BÂTI DE SAINTE-ÉLISABETH ou Les belles maisons bayollaises. (novembre 2006, à compte d’auteur- ISBN: 2-9808103-7-1).

Sainte-Élisabeth, appelée familièrement Bayolle, compte au moins 260 maisons que Desjardins qualifie de patrimoniales, sur les 450 maisons qu’il a examinées. La maison Pierre Piette, construite entre 1749 et 1759, est la plus ancienne de la paroisse. Elle est située sur le rang sud de la Rivière, où se trouvent encore deux grandes résidences de pierre de style palladien, et plusieurs maisons de brique dites « à volume anglais ». Les québécoises sont nombreuses dans les divers rangs, et le village garde trace de quelques « néo-italiennes » et de six mansardes américaines; un château « Queen Anne » a été conservé.


Claude Ferland
Réseau des chercheurs en Histoire de Lanaudière (RCHL)



Source photo: Carton d'invitation à l'exposition Les maisons anciennes de la municipalité de Ste-Élisabeth, à la chapelle des Cuthbert, 13 aôut 2006, [Jacques Rainville].

jeudi 12 avril 2007

La Société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan associée à la Quinzaine du livre de Lanaudière

[Quinzaine du livre: Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l'Achigan]

La troisième édition de la Quinzaine du livre de Lanaudière, qui se tient cette année du 20 avril au 4 mai, aura une couleur historique dans la localité de Saint-Roch-de-l’Achigan. En effet, la Société d’histoire du lieu s’est associée avec la bibliothèque municipale pour organiser l’activité « Au-delà des pages » autour du livre Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l’Achigan publié en novembre dernier. Pour l’occasion, l’historien Jean-René Thuot, auteur du livre en question, animera une discussion sur différents thèmes abordés dans l’ouvrage, en plus de répondre aux questions du public. Ce forum donnera la chance à la population d’en connaître davantage sur l’histoire de Saint-Roch et de sa région environnante, mais également de se familiariser avec le processus de création d’un ouvrage d’histoire. Ceux qui n’ont pas eu la chance de faire dédicacer leur exemplaire pourront aussi le faire à cette occasion.


Cette activité aura lieu le vendredi 27 avril prochain, dans la salle du conseil du centre administratif de Saint-Roch-de-l’Achigan situé au 30, rue Wilfrid-Locat-Nord. Notez que l’entrée est gratuite.

Pour plus d’informations, contactez-moi au (450) 588-3749
ou par courriel au lise.gauthier@videotron.ca.

Lise Gauthier
Présidente de la Société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan



Photo: Lors du lancement du livre Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l'Achigan, qui avait lieu le 2 novembre dernier, l'honorable Lise Thibault, lieutenant-gouverneur du Québec, a reçu en souvenir une photographie agrandie et encadrée de l'hôtel du village de l'époque appartenant à ses parents. Ici, elle est accompagnée du maire de Saint-Roch-Ouest, Claude Mercier, du député de Montcalm, Roger Gaudet, de la présidente de la Société d'histoire, Lise Gauthier, du maire de Saint-Roch-de-l'Achigan, Yves Prud'homme, du préfet de la MRC de Montcalm, André Auger et l'historien Jean-René Thuot. (Photo : Mélanie Adam, Journal le Trait-d'Union)

mercredi 11 avril 2007

Les finalistes sont...

[Gala des Excelsiors: coup coeur patrimoine]

Le 4 mai prochain, la Chambre de commerce du Grand Joliette présentera le 21e gala des Excelsiors. Grâce au prix coup de coeur des médias présenté par Médias Transcontinental, la présente édition déterminera le coup de coeur «patrimonial». Les lecteurs de journaux L'Action/L'Expression seront invités sous peu à choisir entre la Société de généalogie de Lanaudière, la Maison Antoine-Lacombe, le Musée d'art de Joliette et ses circuits patrimoniaux, Jean Chevrette photographe, le comité patrimonial de Saint-Ambroise ou bien encore Mémoire et Racines. Bonne chance aux personnes et organismes en nomination!


Alexandre Riopel
Réseau des chercheurs en histoire de Lanaudière (RCHL)

dimanche 8 avril 2007

Une « classe du patrimoine » à L'Assomption

[Éducation]

Pour sa « classe du patrimoine » à l'école secondaire de l'Amitié, la seule du genre au Québec, Stéphane Vallée a participé à une formation internationale à Cruny en France: Gestion et administration des sites patrimoniaux mondiaux de l'UNESCO.


Du 11 au 17 mars, le muséologue et enseignant en histoire à l'école de l'Amitié à L'Assomption a suivi une formation d'envergure avec pour but de revenir au Québec avec des idées plein la tête pour sa classe du patrimoine. Cette classe particulière est formée de vingt élèves, sélectionnés par jury.

« J'avais deux objectifs en participant à cette formation. Améliorer mes connaissances en gestion du patrimoine et développer le concept de classes du patrimoine, parce que j'ai été mandaté par le gouvernement du Québec pour créer une telle cadre lors des fêtes entourant le 400e anniversaire de Québec, en 2008 », explique Stéphane Vallée.

Les classes du patrimoine sont un concept bien connu en France. La classe du patrimoine est une classe qui séjourne dans un site présentant un intérêt historique, architectural, archéologique, ethnologique, littéraire ou artistique. Elle propose aux élèves et aux enseignants de vivre une expérience originale avec des personnes justifiant d’une compétence professionnelle dans les domaines du patrimoine, sur la base d’un projet alliant activités pédagogiques et activités culturelles sur le terrain. Ce qui est particulier pour M. Vallée, c'est qu'à l'occasion des Fêtes de Champlain 2008, sa classe du patrimoine fera aussi l'objet d'un échange en France. Un groupe d'élèves français viendront à L'Assomption et les élèves de l'Amitié iront ensuite en France et séjourneront à Poitier et Larochelle.

Stéphane Vallée, passionné d'histoire, se réjouit que ses élèves puissent bientôt faire un contact avec l'architecture et le patrimoine. Selon lui, l'expérience permettra en plus l'assimilation de connaissances visuelles et sensorielles dans un domaine qui sera abordé ensuite sous forme d'ateliers pratiques.


Formation intense
Mandaté pour instituer les classes du patrimoine au Québec, M. Vallée a eu droit à une formation intensive de dix jours, à raison de dix heures par jour. « Nous avons débattu des grands enjeux des sites patrimoniaux: les clientèles, l'accueil des publics, l'animation, la mise en valeur. Nous avons fait deux visites sur le terrain: à Bibracte, un site archéologique aux limites de la Bourgogne et aux Salines royales », relate-t-il. Celui-ci a même séjourné dans l'abbaye de Cluny, un bâtiment datant du IXe siècle.


Il faut savoir que Stéphane Vallée en est à travailler pour que l'école de l'Amitié devienne une école associée à l'UNESCO. « Il n'existe aucune école qui peut se vanter d'avoir ce titre au Québec. J'espère y parvenir d'ici les cinq prochains mois. »

Nos presbytères, un patrimoine méconnu

[Patrimoine religieux]
Au côté de chacune de nos églises, ou presque, se trouve un édifice à l’architecture particulière devant lequel nous passant souvent sans nous arrêter pour en apprécier les qualités. Il s’agit souvent de grandes constructions, érigées pour la plupart au XIXème siècle.

Lanaudière, comme les autres régions du Québec, possède un riche patrimoine bâti en matière de presbytères. Mentionnons ceux de L’Assomption, Ste-Élisabeth, et St-Liguori à titre d’exemples.

A Repentigny, le presbytère actuel date de 1921 et remplace un superbe bâtiment d’esprit français, qui comportait trois souches de cheminée. Le peintre montréalais Georges Delfosse en a fait une huile vers 1930. L’édifice actuel fut érigé par les frères Camille et Télesphore Rivest, qui devinrent plus tard les chefs d’une dynastie locale de constructeurs. De style « courant cubique », comme celui de St-Liguori, l’édifice de brique rouge se distingue par certains détails des bâtiments domestiques environnants du même type « cubique»: le fronton au-dessus de la galerie vis-à-vis du porche, la niche en façade et les huit paires de corbeaux sous le rebord du toit.

Si vous passez devant, prenez-le en photo: peu de gens pensent à prendre nos presbytères en image !


Claude Ferland
Groupe de recherche en histoire de Lanaudière


Peinture: Presbytère de Repentigny, Georges Delfosse, ca 1930

vendredi 6 avril 2007

Devenez un partenaire de premier plan et contribuez à la protection de notre patrimoine archivistique.

[NOUVEAU PROJET ENTREPRISES DU CRAL]

Bien que le Centre régional d'archives de Lanaudière détienne au-delà de cent cinquante (150) collections et fonds d'archives, ceux-ci renferment trop peu de documentation sur les entreprises privées (industries et commerces) de Lanaudière. Le Centre lance un appel aux propriétaires d'entreprises familiales de la région qui possèdent des documents d'archives intéressants et qui souhaitent créer leur propre fonds d'archives.






Vidéo: Incendie de l'école Lajoie à Joliette (ca 1937)

Vidéo: Postes de police et pompier vues à partir du marché qui était situé sur la place Bourget à Joliette (1940)