mercredi 28 février 2007

Les aventuriers des archives perdues

Les historiens dépendent des archives de tous genres pour se doter de matériaux sur lesquels leurs recherches sont basées. Ils (elles) se rendent donc souvent aux centres d’archives nationaux et régionaux, où les informations abondent.

Or, outre ce qui se trouve à l’abri et bien géré dans ces centres, il existe et subsiste ici et là, dans Lanaudière comme ailleurs, quantité de documents textuels et iconographiques exceptionnels qui sont inconnus des chercheurs. D’une part, les propriétaires ou gardiens de ces trésors ne savent pas, ne
voient pas l’utilité et la pertinence de les verser dans des fonds d’archives; d’autre part la conservation locale d’archives connues est parfois préférée à leur dépôt en centre d’archive accrédité, soit pour faciliter l’accès aux historiens de proximité, soit pour d’autres raisons.

Une autre dimension de la même question est celle du degré d’utilisation des archives existantes. Il faut réaliser que le nombre d’historiens amateurs et professionnels en région demeure plutôt limité. La collaboration entre les plus actifs d’entre eux n’est pas une habitude, ce qui limite la circulation d’informations sur des fonds d’archives méconnus. Or, des archives peu consultées sont un peu « perdues », c’est-à-dire invisibles, comme des tombes égyptiennes que le sable préserve, mais dont le contenu ne sert pas de matériau à la culture humaine. Autre cas d’espèce, celui d’une société d’histoire bien structurée, où on manque de bénévoles pour répondre à la demande de consultation, et d’argent pour faire numériser les documents rares et fragiles. Des opportunités qui se perdent, faute de support des pouvoirs publics.

Reste enfin le risque de destruction ou dégradation d’archives faute de ressources pour les mettre à l’abri, les conserver adéquatement, les traiter, classer, les faire connaître. En attendant, ces pièces de patrimoine vont à l’aventure et se perdent peu à peu.


Claude Ferland
Recherchiste en histoire
Photo: Quelques pièces préservées par le Centre régional d'archives de Lanaudière.

dimanche 25 février 2007

[Nouvelle publication]

Pour la 3e année consécutive, Réal Aubin natif de Saint-Norbert et Clerc de Saint-Viateur, offre à sa municipalité, à Lanaudière et au Québec entier, un fort beau volume décrivant les cadastres et la suite des titres des propriétés.

En effet, sous reliure de bibliothèque, avec tranchefile, signet et jaquette, voici le tome 2 du terrier du 2e rang de Sainte-Anne (lots 499 à 511). Avec plusieurs cartes coloriées à la main et des fac-similés d’époque, nous pouvons facilement reconstituer la vie de ces terres et de ces habitations à partir du début jusqu’à nos jours.


Ce 3e livre et les précédents sont bâtis sur un plan ainsi élaboré : avant-propos, table des sigles et abréviations et mesures, sources remerciements et tables des illustrations. Ce dernier livre contient aussi index des noms du tome 2 qui sera aussi très utile aux chercheurs et aux généalogistes.


Ces 3 très beaux livres publiés hors commerce à tirage très limité peuvent être consultés dans les bibliothèques.


Réal Aubin fait œuvre de pionnier et de modèle pour toutes les municipalités du Québec. Je voudrais citer le texte explicatif de la jaquette : « Le Terrier du 2e rang de Sainte-Anne à Saint-Norbert propose le répertoire inédit des distributions successives de cet espace rural habité par les rêves et les travaux des propriétaires de ce coin de pays. Il ouvre aux chercheurs une nouvelle fenêtre sur l’histoire locale de la municipalité de Saint-Norbert et de la région de Lanaudière. »


Pour terminer cette belle phrase : « Ce terrier vient à nous comme un chant d’automne montant de la terre restaurée. » Et j’ajouterais : …comme le plus beau cadeau de Noël d’un ancien paroissien envers son patelin natal.


Le lanaudois Claude Martel, une sommité sur l’histoire de nos chemins de fer

[Compte rendu d'une conférence]

Vendredi le 23 février 2007, à la dynamique Société d’Histoire de St-Roch-de-L’Achigan, l’historien Claude Martel donnait une conférence fort intéressante sur l’histoire des bureaux de poste et des chemins de fer dans Lanaudière.

Professeur à l’UQTR, et très actif dans les activités concernant l’histoire de Terrebonne, monsieur Martel est aussi un des fondateurs de l’Institut de Recherche sur l’Histoire des chemins de fer du Québec (voir
www.irhcfq.ca). Sa connaissance exhaustive du sujet, et sa passion pour la recherche, nous ont fait découvrir notre région sous un autre angle. L’IRHCFQ éditera éventuellement deux atlas sur ces sujets.

Bravo à monsieur Martel.


Source: Claude Ferland, Groupe de recherche en histoire de Lanaudière (GRHL)

Photo: La "Dorchester", locomotive acquise par Barthélémy Joliette afin de transporter la production de ses moulins ainsi que le bois coupé dans les environs du bourg de l'Industrie (Joliette).
Source: Collection Alexandre Riopel

La Vallée de la mort!!!

[Conférence à venir]


La Vallée de la mort!!! Pourquoi M. Aurélien Boisvert décrit-il ainsi la Vallée du Saint-Laurent à l’arrivée des Français au 17e siècle?

Chercheur et auteur de travaux, entre autres, sur les Amérindiens du 16e et du 17e siècles dans la Vallée du Saint-Laurent, M. Boisvert a été invité à Lanoraie par la Société d’histoire pour nous décrire l’accueil étrange qui sera réservé aux explorateurs français. À cette fin, il puisera dans les textes de Verrazano, de Cartier, de Champlain, de Sagard, des Relations des Jésuites, etc.

Quand? Jeudi, le 22 mars à 19h30
Où? La bibliothèque de Lanoraie en face de l’Église (138)
Prix d’entrée? 2,00 $ - gratuit pour les membres

Communication : 450-887-7384 ou
hebertjl@sympatico.ca


Source: Jean Hébert, Société d'histoire de Lanoraie

Image: "Grande Hermine, the most celebrated of French ships of the Galleon type, with cameos of Jacques Cartier & Francis I, King of France in margins." c1923. Prints and Photographs Division, Library of Congress.

mercredi 14 février 2007

Une carrière centenaire: Graymont

Eugène-Euclide Lépine voyait loin et juste lorsqu’en 1904, ce gérant de la Banque Canadienne Nationale de Joliette, croit aux possibilités industrielles des carrières et des fours à chaux de la région. Grâce à des investisseurs et à ce visionnaire, la « Standard Lime » voit le jour.


En 1930, M. Lépine doit cependant vendre sa compagnie, pour des raisons de santé, à des intérêts ontariens la Canadian Gypsum. Plus de 300 personnes travaillent la pierre avec des chariots, des pics, des pelles et des chevaux. Mais la crise met un frein au développement et la compagnie suspend ses activités. Les activités reprennent et la chaux extraite trouve toujours un marché. Alors qu’au début elle est destinée à la construction et elle est aujourd’hui, avec ses produits dérivés, destinée à une utilisation industrielle et environnementale qui ce soit dans le traitement des eaux usées, l’industrie pétrolière, l’acier ou autres.

Que ce soit sous le nom de Standard Lime, Dominion Tar and Chemicals, Domtar, Jolichaux, Graybec et maintenant Graymont, les travailleurs qui sont aujourd’hui un peu plus de 100, ont su conjugué leurs efforts pour assurer la réussite de l’entreprise. Partout au Canada les produits de l’usine Graymont sont utilisés. Cette présence dans le secteur industrielle a fait en sorte d’établir de solides relations avec nombres de partenaires lanaudois que ce soit en transport ou en fournitures variées.

La longévité a aussi favorisé la pérennité chez les travailleurs. Les membres d’une même famille se retrouvent une génération après l’autre à œuvrer chez Graymont. Soucieuse de maintenir de bonnes relations de voisinage, Graymont participe à plusieurs projets de la communauté pour laquelle l’usine a une écoute attentive. Organismes culturels, communautaires, sociaux, sportifs, du monde de la santé, en environnement, petits ou grands projets, Graymont encourage différentes initiatives.

L’histoire d’un manoir

Si les murs de la maison Ducharme se mettaient à parler, c’est plus de 200 ans d’histoires qui nous seraient livrés. Les trois arpents sur vingt-six sur lesquels elle s’érige ont appartenu tour à tour à Joseph Perrot de l’Assomption, Antoine Baudry, Étienne Parthenais, Joseph-Hilarion Jobin, François-Benjamin Godin et finalement à la famille Perreault.

Les Perreault occupent dès 1875 la grande maison qui à l’époque mesure 75 pieds de façade. L’une de ses grandes pièces loge le conseil municipal. Réunions politiques et caucus s’y déroulent. La maison qui est appelée manoir en raison de sa taille est propriété d’un membre de la famille Perreault, Fidèle, Adolphe, Antonio, Adrien, pendant plus de 100 ans. Début du XXe siècle, la façade du manoir est réduite de 25 pieds. La terre sr laquelle elle s’érige le manoir est aussi morcelée.
Cette demeure est actuellement la propriété de l'artiste et enseignant à la retraite, M. Marcel Ducharme.

Source: Site Internet du journal l'action, Chantal Émard, 8 février 2007







L'église de St-Paul, l'un des rares «monuments historiques» de Lanaudière

L’église actuelle s’élève sur les bases d’une construction débutée en juin 1803 et achevée pour l’extérieur en 1804. C’est l’abbé Pierre Conefroy de Boucherville qui en a dessiné les plans et devis.


L’église construite vient remplacer le premier presbytère-chapelle construit en bois rond en 1783. C’est pour mieux répondre aux besoins de la population en pleine croissance et pour assurer le développement du village que l’érection de l’église devient importante. Les plans préparés par l’abbé Conefroy présentent un temple en forme de croix-latine avec un clocher au centre de la façade. C’est une construction d’architecture simple en pierre des champs. Ces plans serviront à ériger d’autres églises du Québec puisque les travaux de l’abbé Conefroy sont reconnus et marquent l’architecture religieuse de l’époque.

L’aménagement de l’intérieur est amorcé en 1821 puisque les fonds, avant cette date, manquaient.L’extérieur de l’église en pierre subit peu de changement au fil des ans, sinon l’ajout d’une lanterne au clocher en 1821, de la lucarne au toit des chapelles du transept en 1880, des changements du toit de bardeau de cèdre en 1804 à un toit de fer blanc en 1821, puis en bardeau d’asphalte en 1942 pour revenir avec un toit de fer blanc en 1972. Sur la façade, la porte centrale, par sa taille imposante, attire l’œil. Elle est surmontée de deux oculis de taille différentes. Les portes de chaque côté sont surmontées de fenêtres.

Les paroissiens doivent attendre, faute de fonds, jusqu’en 1824 pour voir la décoration intérieure. C’est Chrysostôme Perreault qui réalise la voûte et le retable du maître-autel. En 1826, Pierre Guibord se voit confié la réalisation de la corniche (qui serait en entablement), la chaire, le banc d’œuvre, les autels latéraux et leurs retables, les boiseries entre autres. Au fil des ans, certains ajouts, travaux de réparation et rénovations sont apportés, mais rien pour modifier le caractère typique du temple. L’église conserve donc son cachet et en 1972, des travaux de restauration sont réalisés. Ils permettent la mise en valeur de certains trésors de l’église autant au niveau de la maçonnerie de la toiture, de la redorure, des planchers et des lustres. En 1973, l’Église de Saint-Paul est classée monument historique.

De nombreuses informations de ce texte sont tirées des travaux de M. Marcel Ducharme.


Source: Site Internet du journal l'Action, Chantal Émard, 8 février

Un nouvel essor pour le couvent de St-Paul

En 1853, trois sœurs de la Providence prennent place dans la voiture du curé Brossard, qui les conduit de Lanoraie à Saint-Paul. Après un court séjour dans la maison Desaulniers, elles emménagent dans le petit couvent où elles enseignent aux jeunes filles jusqu’en 1883. Le premier couvent devient trop étroit et est vendu et démolit, puis remplacé en 1885 par le couvent actuel qui est allongé dès 1908. Les activités académiques prennent fin en 1957. À partir de là, le couvent devient un foyer pour dames âgées. En 1972, le couvent est transformé en résidence pour les religieuses. Elles quittent à leur tour en 1997 le couvent qui voit sa vocation changée.

En 2007, le conseil municipal, qui a fait l’acquisition du bâtiment en 1997, prévoit redonner un nouvel essor à ce témoin de l’histoire pauloise.

Source: Site Internet du journal l'Action, Chantal Émard, 8 février 2007

Village St-Pierre, une histoire méconnue

Le territoire de l’actuelle municipalité de Village Saint-Pierre est, à l’arrivée des premiers colons au XVIIIe siècle, couvert de forêts. Une fois défrichée, la région offre de généreuses terres qui décident de la vocation agricole du territoire.
Jusqu’en 1922, le territoire de Village Saint-Pierre fait partie de la municipalité de Saint-Paul. C’est le mécontentement entourant les débats au conseil municipal au sujet des cours d’eau, qui encourage des citoyens à formuler la demande de détachement de paroisse de Saint-Paul. C’est ainsi que l’érection civile de la Municipalité de Saint-Paul, aujourd’hui Village Saint-Pierre, devient réalité et que Stanisla Rivest occupe, le premier, les fonctions de maire. Il y a beaucoup de confusion entre les deux municipalités aux noms semblables. En 1929, le nom de Village Saint-Pierre est adopté clarifiant du coup la situation confondante.

Village Saint-Pierre voit son territoire morcelé en 1955. Afin de construire la rue Beaudry, la ville de Joliette annexe une partie du territoire de Village Saint-Pierre qui s’étend à l’époque jusqu’à la rue Papineau.

En 1956, l’école Marie-Reine-Des-Cœurs est inaugurée. L’école voit sa vocation modifiée au fil des années pour finir propriété de la municipalité et ainsi devenir le Centre communautaire.

En 1987, la ville de Joliette annexe une autre partie de la municipalité. En 1997, la fonction de maire est occupée pour une première fois par une femme, Françoise Savignac.Actuellement, la municipalité a surtout une vocation agricole. Elle compte 386 personnes.


Source: Site Internet du journal l'Action, Chantal Émard, 8 février 2007

Saint-Paul, histoire de démembrements

Les premiers colons en provenance de l’Assomption et de Saint-Sulpice viennent s’établir sur les abords de la rivière l’Assomption vers 1748. Ils défrichent ce territoire, au nord-est de la seigneurie de Lavaltrie, puis quelques années plus tard, les rives de la rivière Ouareau.Les colons deviennent plus nombreux et bientôt une église est réclamée. Joseph Perreault donne 3 arpents pour y construire l’église. C’est un presbytère-chapelle qui y prend place en 1783. En 1786, les registres paroissiaux sont ouverts. Les forêts sont défrichées et les terres sont généreuses. Le territoire initial de Saint-Paul connaît de nombreuses modifications : en 1843, la partie nord du territoire se détache pour créer la paroisse de Saint-Charles-Borromée-du-Village-d’Industrie. Puis, la Conversion-de-Saint-Paul est rattachée à Berthier en 1845. Elle est intégrée au comté de Joliette en 1853. Puis, en 1855, la municipalité de Saint-Paul est créée par l’Acte des municipalités du gouvernement de Canada-Uni. Le premier maire de la municipalité est Pierre Guibord. À l’époque, les colons cultivent le blé et les pois et l’hiver ils vont aux chantiers. La vie n’est pas des plus faciles pour les premières familles dont les Mousseau, Laperche, Beaupré, St-Jean, Perreault, Desrochers, Amiot, Malo, Landry et autres.

Bien que l’industrie laitière arrive plus tard, Saint-Paul compte cinq fromageries ou beurreries. C’est de Saint-Paul, à la fin du XIXe siècle, que plusieurs familles quittent pour aller travailler dans les usines textiles des États-Unis. D’autres restent et poursuivent la colonisation du nord de la région et en s’installant plus au nord. On note la présence de quelques commerces dont un commerce général, forgeron, voiturier, hôtelier, médecin. La présence des rivières Ouareau, l’Assomption et Rouge explique la présence de bateliers qui assurent la traversée des cours d’eau. Des ponts de bois qui sont montés au printemps et démontés à l’automne, apparaissent vers 1860. Plusieurs ponts de fer sont érigés à la fin du XIXe siècle.

Le début du XXe siècle est synonyme de démembrements à Saint-Paul. En 1908, le territoire est réduit à la faveur de Saint-Thomas. Puis, en 1915, c’est Joliette qui annexe une partie du territoire paulois. Puis, en 1922, Crabtree et Ruisseau Saint-Pierre, l’actuel Village Saint-Pierre, se détachent à leur tour. La ville de Joliette annexe en 1946 et 1968 d’autres parties de Saint-Paul. À la fin du XXe siècle, la municipalité a résolument entrepris la modernisation de ses structures et ses services offrant à ses citoyens un cadre de vie répondant à leurs besoins.
Source: Site Internet du journal l'action, Chantal Émard, 8 février 2007

jeudi 8 février 2007

L'histoire de la paroisse de Saint-Viateur est en train de s'écrire

Regroupée avec Saint-Cuthbert au plan municipal en 1998 après en avoir été détachée il y a de cela plusieurs décennies, Saint-Viateur s'apprête à célébrer son centenaire (2009), sous l'angle religieux. Des personnes travaillent depuis quelques mois à en écrire l'histoire.


Les coordonnées et de l'information sur huit familles sont recherchées. On souhaite aussi mettre la main sur des photos d'archives intéressantes ou, encore, sur des images de l'équipe de baseball y ayant évolué.


Détails
L'évolution au plan religieux de Saint-Viateur, l'histoire des familles y ayant habité ou y ayant possédé des terrains, des notes sur l'église et le presbytère et de l'information sur le volet scolaire sont des éléments qui se retrouveront dans le volume. Un bon bout de chemin est déjà fait. Par contre, on souhaite obtenir les coordonnées ou des renseignements sur les familles suivantes: Joseph Dudemaine, marié à Éloise Plante; Donat Dudemaine, marié à Lucia Drainville; Philippe Dudemaine; Chagnon-Legault; Ide et Maximilien Laferrière; Lalande; Campeau (restaurant); Romulus Caumartin (hôtel).
Une page du livre sera aussi consacrée à chacun des maires (25) et chacun des curés (une vingtaine). On offrira également des photos de vieilles maisons. On vise un volume de 300 pages que les gens pourront se procurer en 2009.

Les personnes disposant des informations ou des documents que convoitent les gens du comité du livre de Saint-Viateur sont priées de communiquer par courriel à saintviateur@hotmail.com ou avec Jacline Sylvestre (450 836-3320) ou Clairette Rousseau (450 836-7751).


Le Société d'histoire Joliette-De Lanaudière occupera les locaux de la bibliothèque

C'est la Société d'histoire Joliette-De Lanaudière qui occupera les locaux de la bibliothèque de Joliette une fois que cette dernière aura emménagé dans ses nouveaux locaux de l'église Saint-Pierre. L'assurance lui en a été donnée par le maire de Joliette, René Laurin.

La question était à l'ordre du jour de la dernière rencontre des membres de cette société. Un porte-parole de celle-ci, Marc Laporte, a précisé que c'est « avec enthousiasme » que les membres de la SHJL avaient accepté l'offre de la Ville de Joliette « La Société remercie donc M. Laurin pour cette offre pour le moins généreuse, et
qui démontre un intérêt certain de la Ville de Joliette pour un organisme voué à la conservation et à la diffusion de notre histoire », écrit-il dans le communiqué qu'il a publié cette semaine. M. Laurin a précisé que l'immeuble devra faire l'objet auparavant de travaux de rénovation destinés à l'adapter aux besoins de la société. Il n'a pas été en mesure de préciser la durée de ces travaux qui devraient débuter dans les jours qui suivront le déménagement de la bibliothèque.

La présidente de la SHJL Claire L St-Aubin
et le maire de Joliette René Laurin.



Source: L'Expression, édition du 7 février 2006, [Gilles Loyer]

Des trésors au Centre Régional d’Archives de Lanaudière

[Sources archivistiques]

Qui dit trésor peut dire aussi trésorerie, et nous voici dans un domaine proche de la comptabilité, cet art un peu aride qu’on laisse volontiers aux professionnels qui s’y sentent à l’aise.

Nos archives régionales contiennent trois livres de comptes qui, pris ensemble, permettent de constituer un portrait exceptionnel de la vie socio-économique lanaudoise, du milieu du 18ème siècle jusqu’au milieu du suivant.

Il y a d’abord celui de la fabrique de la Paroisse de L’Assomption, d’un grand intérêt pour l’étude de la vie sociale de St-Pierre-du-Portage à ses débuts. Ce document à l’odeur un peu poussiéreuse contient néanmoins les redditions de compte des marguilliers, et une foule de détails sur les besoins des curés, de leur personnel et de l’administration matérielle du presbytère.

Le deuxième livre, sur microfilm car l’original est aux Archives Nationales du Québec, contient les comptes recevables de François-Antoine Laroque, éminent marchand et premier député du comté de Leinster ( L’Assomption). Il couvre la période 1782-1786, et présente un portrait unique des achats des villageois, artisans et notables des environs de St-Pierre-du-Portage, nom que portait alors le bourg L’Assomption.

Le dernier livre de comptes, un ajout que l’on doit à la générosité de la famille Baril de St-Gabriel-de-Brandon, contient les comptes recevables de la clientèle d’Aubert Hamelin, marchand général et maire de St-Gabriel. La période concernée va de 1852 à 1855.

S’il n’est pas nécessaire d’être expert pour profiter de la lecture de ces documents, leur interprétation détaillée suppose par contre une base de connaissance de la comptabilité ancienne et de la paléographie. Ces efforts additionnels en valent le coup, que vous soyez Lanaudois ou non. Car la conjonction de trois trésors de cette qualité est assez rare en région.

Pour plus d'information, visitez le http://www.archives-lanaudiere.com/


Auteur: M. Claude Ferland

La Corporation de la Fête du Petit Village

[Nouvel organisme]



La Corporation de la Fête du Petit Village, qui fait la promotion du patrimoine du secteur historique de Repentigny (secteur autrefois appelé Legardeur) a tenu le 6 février 2007 sa première assemblée générale. L'organisme tiendra tous les deux ans un événement de mise en valeur du patrimoine local. Leur site internet se trouve à cette adresse:

Source: M. Claude Ferland

lundi 5 février 2007

L'ASSOMPTION, BERCEAU DE LA CEINTURE FLÉCHÉE

[Exposition]

Exposition de France Hervieux, artisane en fléchée traditionnel.
Du 4 mars au 15 avril 2007

Bibliothèque Christian-Roy,375, rue Saint-Pierre, L'Assomption
Tel: 450-589-5671 poste 278

De génération en génération, la technique du fléché a su traversé le temps. C'est maintenant Tison, mascotte de la 42e finale des Jeux du Québec-Hiver2007 , qui la porte fièrement à son cou! Profitez d'une visite à la bibliothèque pour en savoir davantage sur l'importance de la ceinture fléchée, son histoire étofée des oeuvres de l'artisane France Hervieux. À découvrir à la salle Michelle-LeNormand de la bibliothèque. Le vernissageaura lieu dimanche, le 4 mars 2007, de 14h à 17h.

Entrée gratuite.

Source: M. Claude St-Jean
Photo:
Site Internet des Jeux du Québec

LA MILLIONNAIRE DE MASCOUCHE

[Nouvelle publication]


Le livre de Jean-Claude Coutu sur "la millionnaire" est en vente. Vous pouvez vous procurer ce volume de 98 pages qui relate l'histoire d'Hazel Colville, "la millionnaire de Mascouche", dans son manoir seigneurial de 1930 à 1954 aux endroits suivants:
  • Journal "La Revue" au 231 rue Sainte-Marie, Terrebonne;
  • Librairie Lincourt, 191, rue Saint-André, Terrebonne;
  • Librairie Lu-Lu, 2655, chemin Gascon, Terrebonne.

Source: M. Claude St-Jean

Photo: St-Henri-de-Mascouche : Le manoir des Le Gardeur de Repentigny ou manoir Pangman. Vue des deux ailes arrières datant de c. 1795 / Edgar Gariépy. [19-], coll. de la Ville de Montréal


jeudi 1 février 2007

Le programme de subventions Hbc pour la promotion de notre histoire populaire

[Financement]


À l'attention des amateurs d'histoire,

Vous avez un projet d'histoire communautaire et êtes impatient de l'entreprendre? La Société d'histoire nationale du Canada est heureuse de présenter le programme de subventions d'histoire locale Hbc, qui vous y aidera.

Au cours des prochains mois, Hbc versera 50 000 $ en subventions pour soutenir des projets d'histoire communautaire partout au Canada. Vous pourriez recevoir jusqu'à 1 000 $.

Veuillez transférer ce courriel à d'autres amateurs d'histoire de votre région. Et pourquoi ne pas annoncer ce programme dans vos publications, le cas échéant? Le lien ci-dessous contient une annonce que vous pourriez utiliser.

Pour toute question au sujet du programme de subventions d'histoire locale Hbc, veuillez vous rendre sur le site http://www.fondationhistoirehbc.ca/; envoyez un courriel à hbchistoriesproject@historysociety.ca ou composez le 1-800-816-6777, poste 21 pour obtenir de plus amples renseignements.

Date limite pour la réception des demandes de subventions du programme de subventions d'histoire locale Hbc : le 27 avril 2007. Les subventions seront versées tout au long de l'année.
Nous n'accepterons ni n'examinerons aucune demande que ce soit reçue après le 27 avril 2007.
Téléchargez la formule de demande ici.

Aidez votre communauté à créer d'excellents projets à caractère historique en répandant la nouvelle et en faisant participer plus de gens.

Cliquez ici pour obtenir une annonce que vous pouvez utiliser dans votre publication locale. Si le format est incorrect, veuillez communiquer avec nous à hbchistoriesproject@historysociety.ca ou téléphoner au 1-800-816-6777, poste 21.

En nous aidant à promouvoir ce programme, vous faciliterez le financement de projets à caractère historique dans votre communauté.

Votre projet sera meilleur s'il répond à un besoin exprimé par les enseignants, les étudiants, les chercheurs, les musées ou les archives de votre communauté.

Nous cherchons des projets particulièrement créateurs ou mobilisateurs, qui feront le meilleur usage possible des fonds alloués.

Bonne chance!


La Société d'histoire nationale du Canada publie le magazine The Beaver, sur l'histoire du Canada, et le magazine pour enfants Kayak, qui porte sur le même sujet.

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